Le constructeur automobile américain General Motors se retire déjà du marché des vélos électriques après un peu plus d’un an. L’année dernière, GM a lancé son premier e-bike, le vélo pliant Ariv, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Avec Ariv, la société voulait profiter de ce marché des vélos électriques en pleine croissance, mais elle doit mettre ses plans de côté prématurément. Le coronavirus serait la cause de la cessation précoce des activités.
L’année dernière, nous étions invités au lancement de l’Ariv du géant de l’automobile qui nous a assuré que l’Ariv n’était pas seulement un projet secondaire et qu’il y avait une vision à long terme. General Motors s’est lancé sur le marché des VAE en raison de la croissance impressionnante des ventes de vélos et afin d’être moins dépendant du marché automobile. Avec l’Ariv, ils visaient à accroître leurs options dans la micromobilité pour les trajets domicile-travail.
GM a conçu et produit les vélos électriques en interne. Ils devaient entre autres se distinguer par un design compact. Les vélos étaient équipés en standard d’un support pour smartphone, comprenant une connexion USB pour charger votre GSM. L’application Ariv qui l’accompagne fournit à l’utilisateur toutes sortes d’informations sur son vélo, telles que la durée de vie restante de la batterie, la vitesse et la distance parcourue, en plus des informations de diagnostic et des options de contrôle. L’Ariv Meld a coûté 2 800 euros, le Merge 3 400 euros.
GM a complètement arrêté la production des produits Ariv et le site web de la marque redirige désormais automatiquement tous les visiteurs vers le site web de GM même. L’entreprise déclare au site web de tech The Verge qu’Ariv a acquis des connaissances sur la micromobilité et pourra les utiliser pour de futures innovations. Selon GM, la raison de l’arrêt de la vente des vélos pliants électriques réside dans les conséquences de Covid-19. Le constructeur automobile souffre fortement de la baisse des ventes de voitures, ce qui oblige à fermer des unités commerciales relativement nouvelles. Par exemple, Maven, le service de partage de voitures de GM, qui a vu le jour en 2016, a déjà dû déblayer le terrain.
La micromobilité intéresse davantage de constructeurs de voitures et de motos, chacun essayant d’obtenir sa part du marché croissant des vélos électriques. BMW est présent dans l’industrie du cycle depuis un certain temps avec ses « propres » e-bikes, mais aussi Audi, Harley-Davidson, Ducati, Mercedez-Benz, Maserati, etc. essaient de mettre des vélos sur le marché (souvent en vain), des concepts aux e-bikes à part entière. Jeep veut également mettre sur le marché un VTT électrique cet été.
Source : Tweakers.net