Vélos

Vélo de route NPlus x Mercedes-AMG Petronas : développé dans l’écurie de Formule 1

Le vélo de route spécial de l’écurie de F1, Mercedes-AMG Petronas, a dû être annoncée pendant le Grand Prix d’Australie de F1. Mais à cause de l’annulation, les choses se sont passées différemment. Valtteri Bottas, l’un des pilotes de l’équipe, a lancé ce jouet coûteux via ses réseaux sociaux.

On sait très peu de choses sur ce vélo de course en édition limitée ou sur son origine. Une société appelée NPlus (ou N+) Bikes, serait responsable du vélo de route Mercedes-AMG Petronas. Cependant, le site web de la société ne nous apprend pas grand-chose non plus, sauf l’annonce d’un lancement officiel le jour de la compétition du Grand Prix d’Australie de F1, qui n’aura désormais plus lieu à cause du coronavirus.

Apparemment, il s’agit d’un vélo de route aérodynamique, ce qui est, en tant qu’équipe de F1, difficile à faire autrement. Le cadre NPlus utilisé ne semble pas être un cadre OEM (importé d’un fabricant sans marque, principalement d’Asie, ndlr). Pour garantir une certaine exclusivité, les vélos sont fabriqués à la main dans l’atelier de peinture et signés par le créateur au siège de Mercedes-AMG Petronas à Brackley, en Grande-Bretagne. Mais en ce qui concerne ce créateur, il est plus probable que ce dernier se contente de sortir le cadre d’une boîte, d’y appliquer un peu de peinture et 500 étoiles Mercedes et d’y coller finalement un autocollant autographié. Toutefois, ce vélo reste bien sûr un objet unique.

Le vélo de route aéro est équipé d’un groupe SRAM Red eTap AXS, avec des câbles intégrés et un cockpit en une seule pièce ( cintre et potence). Nous voyons également un aileron recouvrant le frein à disque avant, pour améliorer l’aérodynamique autour du disque, et un aileron correspondant de l’autre côté (bien que l’on ne sache pas exactement pourquoi).

Le prix et la disponibilité ne sont pas encore communiqués, mais nous pensons que le vélo ne sera pas disponible en dessous de 10 000 euros. La bonne nouvelle est là pour ceux d’entre nous qui sont fans de l’équipe de F1 et qui peuvent maintenant faire du vélo aux couleurs de l’équipe, fini avec des centaines de logos Mercedes.

Où devrions-nous situer cette création maintenant ? Le vélo, sera-t-il un succès ? Ce n’est évidemment pas la première collaboration entre les industries du vélo et de l’automobile. Mais la premiière qui a vraiment réussi, nous ne nous en souvenons pas.

Les collaborations les plus réussies sont celles avec McLaren, par exemple avec Specialized en 2011 (qui a livré le premier S-Works Venge) et en 2014 (avec un S-Works Tarmac orange et cher en même temps). McLaren est toujours actif dans le cyclisme aujourd’hui, en tant que sponsor de l’équipe cycliste Bahrein-McLaren. Mercedes-AMG Petronas a également un lien avec le cyclisme, grâce à sa collaboration avec Team Ineos et Pinarello.

Par contre, il y a aussi eu pas mal d’échecs ou de collaborations moins réussies avec des marques automobiles, qui existaient principalement pour faire monter le prix des vélos et pour atteindre les fans des marques automobiles.

Ainsi, nous avons vu Bianchi avec Ducati et puis avec Ferrari. Ferrari, cependant, a d’abord travaillé avec Colnago, l’autre grande marque italienne de vélos. Il y avait aussi Lamborghini et BMC, Aston-Martin avec Factor et Storck, BMW avec Neal Pryde et Lotus avec Condor. Enfin, les passages les moins fructueux vers l’industrie du cycle sont ceux de Maserati et Kawasaki, qui ont introduit un vélo électrique avec Diavelo. Cela dit, Porsche n’a pas fait beaucoup mieux avec ces vélos de ville hors de prix et ces VTT hardtail, qui sont l’incarnation du mauvais goût plutôt coûteux.

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