Ça fait chaud au coeur de voir comment de plus en plus d’entreprises de l’industrie du cycle font des efforts pour aider les autres pendant la crise de corona. Par exemple, certains magasins de vélos locaux aident les restaurateurs et le personnel soignant en leur fournissant des vélos, souvent gratuits. Mais aussi de plus en plus de fabricants de vêtements de cyclisme se reconvertissent dans les masques. Nous avons également cités Santini Cycling et Bioracer.
Vermarc Sport, une société belge, conçoit et développe les vêtements de cyclisme d’équipes telles que Deceuninck-Quick-Step et Lotto Soudal, mais annonce être passé depuis jeudi à la production de masques buccaux.
Danny Scheerlinck, responsable production de Vermarc Sport, déclare : « Mercredi, une personne d’une maison de retraite m’a demandé si nous ne pouvions pas les aider avec des masques car ils étaient en pénurie de masques. J’ai retroussé mes manches, demandé un patron et un peu d’informations. J’ai fait rapidement confectionner un masque et ai convenu d’un prix. Nous ne recherchons pas le bénéfice, nous voulons simplement produire le plus vite possible parce que le besoin est là. En attendant, deux mille d’entre eux sont déjà partis. La demande est importante et émane tant des maisons de repos et de soins que des polices locales (Renaix et Bruxelles-Midi) ou encore du CPAS de Grammont. Je sais à peine suivre ».
Entre-temps, la production de vêtements de cyclisme a complètement été arrêtée. « J’ai consulté Frans et Marc Verbeeck jeudi dernier », poursuit Scheerlinck. « Pour eux, il n’y avait aucun problème à se concentrer uniquement sur ces masques buccaux. C’est désormais notre priorité, et non le cyclisme. Je pense que nous pouvons fabriquer environ 1 500 à 2 000 masques par jour. Combien de temps encore ? Tant qu’il y a une demande. Oui, cinq millions ont maintenant été livrés, mais je crois que la demande va se maintenir ».
Source : Belga